Jour 2 : Journée à Odaiba
Gare de Shimbashi - Shiodome
Réveil tranquille ce premier jour. On se prépare et on descend découvrir le déjeuner traditionnel servi dans l’hôtel (assez surprenant pour les Occidentaux que nous sommes !)
En route ensuite pour la gare d’Ikebukuro. Après quelques hésitations dans cette fourmilière, nous suivons les panneaux verts de la
Mosaïque dans la gare de Shimbashi
Panorama de la zone :)
Le ciel est toujours gris et quelques gouttes de pluie nous accueillent hors de la gare, au pied de « l’horloge Ghibli » et des grands buildings. En attendant que l’animation de la célèbre horloge débute, nous décidons de faire un tour dans le Tokyo Shiodome Building, où nous restons hébétées devant les plats en résine présentés dans les vitrines des divers restaurants.
De retour au pied de l’horloge, j’aperçois –enfin– et avec joie la Tour de Tokyo, tour mythique que j’avais découverte avec le manga Sakura Chasseuse de Cartes.
Après avoir mangé sur le pouce un sandwich du Subway, nous montons à bord du monorail à Shiodome, train sans conducteur, notre moyen d’accès à l’île artificielle des loisirs : Odaiba. Séduites par les gashapons et distributeurs du hall de la gare, on se retrouve avec un pin’s de la Tokyo SkyTree et, moi, avec une boîte de bonbons au raisin Stitch.
Les decks d'Odaiba
Dehors, le soleil a fait son apparition, accompagné des chants des divers cercopes et cigales (de presque 10cm !). Quelques pas et nous nous retrouvons les pieds dans le sable, au bord de la baie de Tokyo, ce morceau de l’Océan Pacifique.
Panorama de la plage :)
Après une course-poursuite acharnée des chanteurs et autres beaux papillons dans un bosquet, nous continuons à avancer le long de la plage, une glace à la main.
De temps à autres, une sirène retentit. Un peu stressées à l’idée qu’elle soit liée à l’approche du typhon dont les vents sont toujours aussi forts, nous sommes finalement rassurées de voir qu’il s’agit en fait de sirènes d’ambulance.
Plus loin, nous découvrons l’immense bâtiment abritant les locaux de FujiTV et de l’Aqua City, le grand centre commercial. Au pied de cet immeuble, une reproduction de la Statue de la Liberté où se pressent les touristes avides de selfie.
Nous décidons alors de faire un tour dans la Grande Roue aperçue au loin. Nous longeons une grande allée où se baladent de nombreux japonais. Près du Gundam géant, une foule de jeunes acclament un groupe de garçons sur scène. Curieuse, je m’approche sur le côté et me fais aborder par un agent de sécurité qui souhaitait discuter avec nous. Nous avançons de quelques mètres à trois, en continuant de partager nos impressions avec ce gentil monsieur. Il nous abandonne finalement pour retourner à son poste avec un « Enjoy Japan ! »
La roue en vue, et sans trop savoir comment l’atteindre, nous traversons un grand bâtiment exposant des voitures et une piste permettant de les tester (nous venions en réalité d’entrer dans le grand complexe de divertissement de Palette Town et son showroom Toyota Mega Web).
Palette Town et sa grande roue Daikanransha (大観覧車)
De l’autre côté, se trouvait finalement la grande roue arc-en-ciel. Nous achetons nos tickets pour les nacelles entièrement transparentes (merci pour mon vertige M.) et c’est parti pour 15 minutes de balancements sous les vents du typhon, mais avec une vue imprenable sur la baie et ce côté de la ville.
Gashapons ! Les machines dans lesquelles on met une pièce en tournant (son "gasha!") et où on obtient un jouet (son "pon!").
A la sortie de l’attraction, nous sommes happées par une salle de jeux bruyante. Nous la parcourons, découvrant certains jeux farfelus et de nombreux gashapons. L’envie de jouer est grande et nous décidons finalement de tenter notre chance à… un jeu de pêche dans un petit bassin. Un seau, une épuisette, une canne et du pain en appât, nous n’attraperons qu’une carpe chacune, ce qui nous donne pourtant droit à 5 friandises choisies dans un panier : des umaibo.
Oedo Onsen-Monogatari
Nous nous dirigeons finalement vers la gare pour reprendre le monorail vers
Nous nous déchaussons, choisissons un yukata (kimono fin d’été) et nous quittons les garçons pour nous changer. L’intérieur du onsen nous accueille avec différentes petites échoppes, des restaurants et des jeux typiques.
Après un parcours rude de bains de pied extérieurs dans de l’eau chaude (NDA : brûlante !!), nous nous dirigeons vers les vestiaires pour les vrais bains. Nues comme des vers et un peu gênées au début, nous nous lavons, assises sur des tabourets en bois à 10 cm du sol, avant de pouvoir nous baigner (bains chauds, bain au lait de soja, bains extérieurs,… c’est un régal !). En sortant, nous achetons une bouteille de lait dans un distributeur (« pour faire comme dans les mangas ! ») qui me fait le plus grand bien.
Nous gaspillons ensuite notre argent dans différents achats compulsifs (éventail chats !) et jeux telle qu’une variante du
Moi, faisant mes preuves au kingyo-sukui (photo de M.)
Le temps passe et pour ne pas rater le dernier train, nous devons nous rhabiller, payer nos consommations et quitter l’onsen. Sur la passerelle menant à la gare, le vent souffle fort et nous profitons un peu de cet air frais. M. décide de descendre quelques minutes à l’arrêt de la Statue de la Liberté, pour prendre quelques photos de nuit. Je l’attends sur le quai, assise sur un banc sur lequel a été oublié un bonnet. Alors que nous remontons dans le train, un homme m’interpelle pour me montrer le bonnet (anecdote sur la gentillesse des japonais !). Je lui fais comprendre qu’il n’est pas à moi et nous voilà parties pour Shimbashi et ensuite Ikebukuro. Le train s’arrête pendant quelques minutes, suite à un problème technique qui nous restera inconnu, le tout sous une pluie d’excuses.
Un détour par le konbini pour m’acheter une espèce de tonkatsu en bento et c’est l’heure de dormir ! Demain, direction Ueno et Tôkyô.